vendredi 31 décembre 2010

C'est le 31, c'est l'heure, mon petit

Mes chers lecteurs fidèles,
Le verbe au vert fut ouvert le 04 décembre 2009 avec pour objectif premier de vivre jusqu'au 31 décembre 2010, date de clôture officielle de l'invraisemblable défi que je me suis lancé en matière d'écriture.
Ce blogue ne fermera pas car mon écriture ne s'arrête pas là.
Un autre ouvre pour parler d'autre chose de temps en temps.

Mes 14 récits sont-ils achevés ?
Techniquement, non, même les plus aboutis auront besoin de retouches avant d'être proposés aux éditeurs. En revanche, compte tenu des circonstances, je suis assez content de les avoir autant avancés. Au total, j'aurai écrit plus de 2500 pages depuis l'ouverture de ce blogue, et près de 2400 de plus qu'au premier pointage de l'année.
J'en suis très heureux car j'ai pu réaliser ce rêve fabuleux que je fis il y a bien longtemps : ne faire qu'écrire pendant une année entière.
Dès demain nous commencerons le détail de mes écritures 2010, afin d'informer tout le monde et en premier lieu mes admirables soutiens, qui ont permis que je fisse cela.

Soyez heureux, chaque jour de chaque année qui sera.

jeudi 30 décembre 2010

Le côté obscur du Verbe au Vert, l'envers...

Voilà, j'ai créé la chose, le revers, le côté obscur.
C'est l'envers du verbe et je vous invite à lire le billet de présentation.
Comme vous le constaterez, ce nouveau blogue ne ressemblera pas (vraiment) au premier, lequel continuera... comme avant !
Mais à chaque sujet son Verbe...

mercredi 29 décembre 2010

Avoir des choses à dire au bon endroit

J'ai des choses à dire, des opinions, des doutes, des espoirs, des colères, des convictions...
N'aimant pas tout mélanger, j'éprouve l'envie et le besoin d'ouvrir un autre blogue qui ne fermera pas celui-ci.
Dans le second, je lâcherai ces choses à dire, ces opinions, ces doutes, ces espoirs, ces colères, ces convictions...

Je vous tiendrai informés.

mardi 28 décembre 2010

Clap clap clap de fin

Pour tous ceux qui l'ignorent, ainsi que pour ceux qui l'auraient oublié, mon dessein littéraire arrive officiellement à son terme dans 3 jours et 10 heures environ.
Grâce à tous ceux qui m'ont soutenu, l'écriture a occupé l'essentiel de mon temps en 2010.

Je vais à présent consacrer les deux prochaines semaines de ce blogue au bilan de chacun des quatorze récits dont j'étais censé achever le premier jet avant le 01 janvier prochain.

J'espère de tout mon cœur vous annoncer des bonnes nouvelles en 2011. Cette année fut celle de l'écriture, puisse 2011 être celle de la réussite.

Soyez heureux et suivez le fil.

lundi 27 décembre 2010

Comédie pour "on est toujours trop bon"

Je l'annonçais hier, la voici aujourd'hui, la version "comédie" que j'ai écrite pour l'hommage collectif aux exercices de style de Raymond Queneau, hommage dont le site est désormais dans mes liens préférés :

COMEDIE

ACTE PREMIER

Scène I
(Sur le quai du métro à la station Berri-Uqam direction Montmorency, un jour, vers midi)
Le premier voyageur (courant vers le wagon de queue et bousculant des voyageurs sur le quai). - Mais poussez-vous, tabarnak !
Le second voyageur (qui vient de descendre). - Mais faites un peu attention !
(Le premier voyageur saute dans le wagon)

Scène II
(Dans le wagon de queue, après le départ de la station Berri-Uqam)
Le premier voyageur (veste marron, souliers sports blancs). - M... ma cravate !
(sa cravate à vaches reste coincée dans la porte)

ACTE SECOND

Scène I
(Même décor, le métro roule)
Le premier voyageur (s'adressant à une voyageuse, furieux). - Ce n'est pas très aimable de se moquer des gens !
(La voyageuse pouffe, ses yeux vont de la cravate prisonnière aux chaussures de l'homme)

Scène II
(Station Sherbrooke, des voyageurs se préparent à descendre)
La voyageuse moqueuse (chantant à voix basse en montant le son de son ipod). - Mais il m'aime en-core... et moi je t'aime un peu plus fort...
Le premier voyageur (lui jette un regard noir en descendant à son tour)

ACTE TROISIÈME

Scène I
(Bibliothèque Nationale, un homme s'adresse à une responsable)
L'homme (sa cravate est froissée et sale). - Vous avez le dernier numéro du Monde Diplomatique ?
(La responsable le lui tend et se retient de glousser en apercevant sa cravate et ses chaussures)

Scène II
(Même décor, le téléphone de l'homme émet un cri de goéland, une femme asiatique s'approche)
La femme. - C'est toi le crisse de moron qui fait brailler son cellulaire ?
(elle le claque derrière la tête)

Sébastien Haton

dimanche 26 décembre 2010

Hommage à Queneau

Le "chef" d'une bande de joyeux camarades m'a très aimablement convié à participer à un projet sympathique : écrire une version québécoise du fameux "Exercices de style" de Raymond Queneau. Cette proposition m'a beaucoup touché dans la mesure où je suis le premier Français de la série. Merci du fond du cœur à vous, camarades d'outremer.
C'est avec grand plaisir que j'ai dit oui et donc écrit la version 44, dite "comédie".
Comme le veut la règle de ce jeu, je la mettrai en ligne sur mon blogue dès demain. En attendant, voici le texte initial, dit "notations".

1. NOTATIONS

Dans le métro à l'heure de pointe. Station Berri-Uqam. Ligne orange, direction Montmorency. Un homme entre en courant dans le wagon juste au moment où les portes se referment. Il porte une veste marron et des souliers sports blancs comme la Vierge Marie. En se retournant pour reprendre son équilibre sa cravate se prend entre les portes.
Une jeune fille assise sur le banc juste à côté ne peut s'empêcher de pouffer de rire. L'homme se fâche. Il tente de la sermonner, mais sa cravate prisonnière des portes lui enlève toute crédibilité. Il descend à Sherbrooke et la fille lève le son de son ipod en murmurant les paroles de sa chanson du bout des lèvres.
Deux heures plus tard je croise l'homme à la cravate à la Bibliothèque Nationale. Il est en train de lire Le Monde Diplomatique et son téléphone cellulaire sonne brusquement. Une femme asiatique qui passait derrière lui à cet instant précis lui donne une claque derrière la tête.

samedi 25 décembre 2010

C'est comme ça

Voilà, je prends enfin deux minutes pour...

bon.

vendredi 24 décembre 2010

Sieste de Nouël

C'est Nouël, les enfants et les voyageurs au long cours dorment un peu.
J'en profite pour venir souhaiter une excellente fin d'année à tous les visiteurs égarés qui passeront ici en ce jour.

Pendant la sieste de mes neveux (et de leurs parents), les petits chiens ne dorment pas, eux...
La preuve dans ce petit film, qui est la suite d'un premier mis en ligne il y a quelques semaines :


jeudi 23 décembre 2010

Projet littéraire, étape 25 et dernière

Aujourd'hui, normalement, c'est le jour du bilan des 14 jours de mon projet littéraire 2010... et c'est également la dernière étape... mais c'est aussi le jour de l'arrivée de la famille à la maison... alors il faut s'occuper des préparatifs.
Quoi qu'il en soit, le classement du jour n'est guère différent de celui de la dernière fois, à quelques dizaines de pages près :))
3511 pages, 38 de plus (estimation). C'est techniquement assez faible mais la part de lecture a fortement augmenté et de plus je m'adonne à d'autres activités importantes depuis la semaine dernière.
Voici le classement de la quatorzaine, sans changement, et comme toujours un lien direct vers la dernière présentation de chacun des 14 récits. Pour en savoir plus désormais, vous pouvez vous référer à tous les messages concernant ces récits en cours, ainsi qu'à ceux qui ne concernent que le projet littéraire proprement dit.
Je ne le répèterai jamais assez : ce blogue est intégralement archivé.

1 L'acquéreur de briquets 598 pages
2 La sphère des immortels 596
3 Les enfants nés-morts 471
4 Les amants miroirs 264
5 The chichougn 259
6 Textes pour oeuvres de Véronique Lafont 258
7 L'acheteur d'allumettes II 169
8 Chroniques de Montoulbe 159
9 Demain le ciel sera orange 149
10 La chute de l'empire 140
11 L'épileptoïde 129
12 Le sourire de ma boulangère 107
13 La folie des trisantesmes 107
14 Dicomots 105


Un bilan très sérieux, récit par récit, sera effectué une fois la première fête passée, en attendant la suivante.

Un très très beau Noël à toutes et à tous !

mercredi 22 décembre 2010

C'est bientôt nouelle : idée de cadeau II

C'est bientôt Noël et vous n'avez toujours pas de cadeaux à offrir.
Soit vous êtes complètement imprévoyants et inconséquents, soit vous avez suivi mon conseil d'hier, ce qui est tout à votre honneur.
Tout n'est cependant pas perdu, il me reste quelques idées que voici :

Idée 2
Une œuvre d'art ou un objet d'artisanat, de préférence créé(s) par des artistes et artisans que vous connaissez et/ou qui habitent près de chez vous.
En effet, quoi de plus précieux et original qu'une œuvre unique et personnelle ? Alors, vous me direz : l'art est cher. Bon. Soit, admettons... Or l'art a une valeur.
D'ailleurs vous savez pourquoi les "objets moches en plastique toxique fabriqués avec les pieds par des enfants sous-nourris dans des usines insalubres à l'autre bout du monde" ne sont pas chers, eux ? La réponse est en partie contenue dans la question, quelque part entre "moches" et "insalubres".
Commentaire
En parlant d'œuvres d'art, je pense d'abord à celles de Véronique Lafont, qui cumule les avantages d'être magnifiquement douée et de partager mon toit.
Mais je pense aussi à plusieurs excellents amis peintres, sculpteurs, créateurs et auteurs comme Isabelle F., Isabelle B., Véro vander, Hortense, Marcus McA, Anne, Christophe, caro "Karo", Francine, ainsi qu'à quelques agents et galeries comme Mcg "la librairie du ciel", Le mouton bleu, jour et nuit...

Idée 3
Beaucoup d'amour, d'attention, de douceur, de tendresse, de serviabilité, d'écoute, de temps passé avec les autres...
Commentaire
Gratuit d'un point de vue pécuniaire, ce type de cadeaux ne l'est pas sur le plan affectif. C'est pourquoi il faut les assortir d'un maximum de sincérité pour être crédible et faire réellement plaisir à la personne qui reçoit.

Idée 4
Du pain. Pas n'importe quel pain, celui que vous avez pétri et fait cuire vous-même.
De nos jours, on trouve des recettes assez simples et à la portée de tous, y compris quand on n'a pas de machine à pain.
Commentaire
Marche aussi avec les gâteaux et par extension avec tout ce qui se mange du moment que c'est bon. Véronique, par exemple, fait le meilleur pain du monde, car c'est moi qui le décrète.


Idée 5
Dernier recours, dernière minute, offrez n'importe quoi qui vous tombe sous la main et qui se trouve dans votre maison : Un DVD, un livre, une corbeille à papiers, une couverture, un sac de pommes de terre, un abat-jour, une poignée de terre dans un bocal... Ne faites pas preuve d'imagination, ne donnez que des objets auxquels vous ne tenez pas sans qu'il soit pour autant honteux de les offrir...
Commentaire
Déjà expérimenté dans nos latitudes. La démarche était considérée comme avaricieuse il y a vingt ans ; elle surprenait il y a dix ans ; dorénavant, elle est perçue comme courageuse. L'avenir dira ce qu'il faut réellement en penser.

Soyez heureux et offrez-vous beaucoup d'idées 2, 4 & 5 et surtout d'idées 3 !!

mardi 21 décembre 2010

C'est bientôt nouelle : idée de cadeau I

C'est bientôt Noël et vous n'avez pas encore de cadeaux à offrir.
De plus, l'accumulation d'objets moches en plastique toxique fabriqués avec les pieds par des enfants sous-nourris dans des usines insalubres à l'autre bout du monde vous donne de plus en plus envie de vomir...
Vous avez raison, mais tout n'est pas perdu, voici en exclusivité mes idées-cadeaux pour Noël 2010, enfin... MApremière idée-cadeaux de dernière minute en attendant les suivantes demain :

Idée 1 : Rien

Commentaire :
Vous êtes un obscurantiste, un rabat-joie. Vous détruisez l'économie mondiale que vos pairs ont mis des décennies à concevoir et développer. Des pays seront ruinés par votre faute... mais vous tenez bon, vous n'offrirez rien, parce que vous pensez que l'espèce humaine crèvera de son ultra-consumérisme et qu'il vaut mieux commencer maintenant la décroissance que de toute façon on nous imposera un jour par lois et décrets.
En réalité, vous êtes des précurseurs.

lundi 20 décembre 2010

J'ai rêvé nouilles orques

La nuit dernière, j'ai rêvé que je ratais un train et par voie de conséquence un rendez-vous important.
La nuit dernière, j'ai rêvé qu'un éditeur influent disait du mal de moi sur Internet pour empêcher la sortie de mon premier roman.
La nuit dernière, j'ai rêvé que je me fâchais durement avec un proche très aimé.

Je n'ai pas très bien dormi et, pour tout dire, il semblerait que j'aie des angoisses à calmer. Heureusement, 2011 n'a pas commencé mais s'annonce plutôt bien.
Je n'ai pas le droit d'en dire plus... car d'ici là je peux toujours rater un train, me faire dénigrer ou me fâcher avec un proche. Je ne veux prendre aucun risque.

Soyez heureux.

vendredi 17 décembre 2010

La route qui mène au salon est plus longue qu'un jour sans pain

Des mois que j'essaie d'aller me faire couper les cheveux dans mon salon favori.
Impossible...
Des fois je tombe sur le côté, je me fracture des os qui n'existent pas et je dois rester chez moi.
D'autres fois, je suis guéri mais le sol est recouvert par toutes sortes de cristaux emmêlés.
Ou encore c'est le verglas qui s'y met...
C'est une sorte de complot dérisoire qui me laisse avec une tignasse folle dont les pointes me chatouillent les paupières. Quand je me rase, je dois contourner mes rouflaquettes... et mes cheveux de clown (ceux qui sont au-dessus des oreilles) jouent à saute-mouton avec mes cheveux de lynx (ceux qui sont SUR mes oreilles).

Vous ne verrez pas d'image de ma splendide coupe aujourd'hui car, quand je vais dehors, je mets un bonnet de schtroumpf orange :

"Quand je vais dehors, je mets un bonnet de schtroumpf orange"

Soyez heureux et laissez vos cheveux pousser en paix.

jeudi 16 décembre 2010

Cerveau blanc à odeur de muffin aux fruits

Comme hier, j'ai envie de vous parler de plein de choses et...
C'est la même chanson, mon cerveau ne sera plus blanc quand la route sera grise.
Il faut dire aussi que j'ai passé plus d'une heure à répondre à tout un tas de courriels importants. La fin d'année est riche en activités de correspondance et 2011 s'annonce bien chargée !

Pour faire court, je vous engage à suivre ce fil vers une farandole de muffins affolants, par l'une de mes blogueuses culinaires préférées (elle n'est pas la seule mais c'est la première du genre que j'ai mise en lien).
Vous verrez qu'en matière d'archivage de blogue, je ne suis pas le seul (ni le meilleur) de ma catégorie :))

Soyez heureux et faites des muffins.

mercredi 15 décembre 2010

Cerveau blanc (comme le sol)

Cerveau blanc : Expression utilisée en psychiatrie pour désigner un état durant lequel un sujet est incapable de réagir en raison du manque d'informations dont il dispose sur un sujet donné.

Exemple :

"Qu'est-ce que tu penses de la conjoncture politique au Myanmar ?
- ... [cerveau blanc]"

J'ai envie d'aborder avec vous plein de sujets mais j'ai le cerveau blanc, comme le sol.
Alors je vous souhaite un bon "nombril de semaine", comme je l'ai lu sur un autre blogue pas plus tard que ce soir.
Et pour les autres thèmes, relisez les messages précédents...

mardi 14 décembre 2010

La grande entreprise

Voilà.
Mon relecteur préféré, aussi vigilant que pertinent, capable de ménager les susceptibilités tout en restant objectif, ce relecteur fidèle et prompt a terminé sa lecture critique de la version initiale des enfants nés morts.
Son verdict confirme ce que je pensais, il y a encore du travail mais l'essentiel est là. Pour information, voici ses remarques principales (je vous passe les corrections de détail) :

- Le squelette est présent (NDLR : heureusement pour moi car le récit est complet...)
- Le roman manque de viande (NDLR : c'était un peu moi il y a 2 ans, des os mais pas beaucoup de chair dessus...)
- Les personnages manquent d'épaisseur (NDLR : je reconnais qu'il a pleinement raison, la narratrice est tellement centrée sur elle-même que les autres sont un peu flous... mais ce n'est pas forcément agréable pour le lecteur)
- L'action passe trop vite (NDLR : ceci dit, 450 pages pour 45 ans de vie, c'est toujours trop peu... et je ne tiens pas à faire une saga en plusieurs tomes).

Pour résumer, il faut donner un peu de muscle au bazar tout en pressant un peu les parties un peu trop spongieuses qui retiendraient une eau saumâtre et peu désaltérante.

Mon relecteur préféré, merci encore pour la qualité de tes lectures.

lundi 13 décembre 2010

La transparence des écritures

Depuis le mois dernier, il est assez peu question de littérature par ici.
Pourtant, mon activité n'a pas beaucoup faibli malgré un nécessaire passage par de la relecture forcée...

Le lecteur nouvellement arrivé se demande peut-être à quoi je fais allusion : simplement au fait que ce blogue contient des morceaux et des descriptions d'un nombre relativement élevé de récits, et dont on peut trouver le détail dans mes archives, qui sont aussi bien rangées que l'était mon bureau (virtuel) de chercheur. Il faut dire qu'à l'époque il me fallait garder et classer des milliers de fichiers importants et hétéroclites. Peut-être que je donnerai ma nomenclature ici un jour, c'est assez amusant...
Bref, pour découvrir cet archivage total, veuillez vous référer à cette page du 13 juillet dernier ou visiter les liens en haut à droite de la page (cela revient au même).

dimanche 12 décembre 2010

Un jouet de la taille de la France

Entendu hier dans la même émission qui m'a conduit à verser une larme au sujet des animaux de Tasmanie :

On aurait repéré dans l'Océan Pacifique une nappe de matières plastiques d'au moins 600 000 kilomètres carrés.
Alors pour Noël, offrez des jouets en terre.

PS : Dernière minute, il paraît que le Professeur Jovial, inénarrable parangon du doute en sciences, remet en cause l'origine humaine de cette concrétion.

samedi 11 décembre 2010

Naissance d'une vocation et changement de cap

Il y a une heure environ, j'écrivais des morceaux du sourire de ma boulangère en écoutant "CO² mon amour", une émission radiophonique que j'adore, bien qu'elle me fasse mal au ventre.
L'invité du jour était venu parler, entre autres, des animaux de Tasmanie et de la fragilité des espèces endémiques en milieu insulaire. Cela m'a replongé 35 ans en arrière dans la première grande passion de mon existence...
Les dictionnaires ?
Pas encore...
Les annuaires téléphoniques ?
Cela n'a pas duré...
L'écriture ?
Il fallut attendre bien davantage...

Les animaux ! Oui !
J'ai lu, classé, relu et reclassé des milliers de fiches d'animaux, que mes parents ont eu la bonne idée de m'offrir dès mon plus jeune âge. On dit que j'ai appris à lire tout seul en faisant le lien entre le nom des animaux que je connaissais et ce qui était écrit sur les fiches.
Je devais devenir vétérinaire, zoologue ou gardien de parc zoologique. C'était inévitable... jusqu'au lycée où il est apparu que mon niveau en sciences était indigne d'études en biologie...
Alors je me suis dirigé cahotiquement vers mon destin de lexicolo-écrivain, sans pour autant cesser d'aimer profondément les animaux.
Je parle de ces fiches car certaines m'ont marqué très tôt plus que d'autres. C'est le cas de celle du thylacine (ou loup de Tasmanie), présumé disparu dans mon enfance et confirmé éteint depuis. C'est aussi le cas du diable de Tasmanie, menacé par la déforestation sauvage qui affecte son île. Deux fiches parmi des milliers, deux photographies, deux animaux que je n'ai jamais vus ailleurs qu'à plat et dont l'image survit en moi des dizaines d'années après les avoir découvertes.

D'en avoir entendu (re)parler tout à l'heure m'a donné envie de l'écrire ici.
Animaux disparus ou menacés, je vous porte en moi depuis l'enfance la plus tendre.

Le légendaire thylacine, héros de l'acquéreur de briquets !
Source de l'image :
Thylacine (2000). [Online], Available: www.kidcyber.com.au

Le gentil diable de Tasmanie,
appelé méchamment "sarcophile"
par de méchantes gens qui ne l'aiment pas...
Source de l'image :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/Tasdevil_large.jpg/250px-Tasdevil_large.jpg

vendredi 10 décembre 2010

Les cas de force majeure s'affrontent

Il y a toujours au moins une raison à chaque renoncement.

"Chéri ! Il n'y a plus de pain !
- Et alors ?
- Alors il nous faut du pain !
- Mouais, mieux vaut apprendre à nous en passer..."

jeudi 9 décembre 2010

Projet littéraire, étape 24

24ème et avant-dernière étape du dessein littéraire 2010 !
La dernière quatorzaine a été très particulière puisque je n'ai disposé pendant 20 jours que d'une seule main pour écrire. Certes, avant la dictature de l'ordinateur une seule main me suffisait, surtout si c'était la droite...
Je n'ai toutefois pas perdu mon temps puisque j'ai consacré les deux dernières semaines à la relecture/correction des récits les plus avancés et/ou terminés.

3473 pages écrites (estimées) soit 26 pages supplémentaires par rapport au dernier décompte. Une progression purement technique qu'il faut assimiler au "bouchage de trous" caractéristique d'une relecture en profondeur.

J'ai récupéré complètement ma dextérité de la main gauche et reviens par conséquent à un processus de rédaction plus traditionnel. La réussite de mon projet était néanmoins liée techniquement à un état de santé impeccable.
Une dernière étape dans 14 jours puis un bilan général à la fin du mois me permettront de vous informer de la réussite ou non de ce projet énorme qui aura monopolisé toutes mes énergies cette année.

Voici le classement de la quatorzaine, sans changement, et comme toujours un lien direct vers la dernière présentation de chacun des 14 récits. Pour en savoir plus désormais, vous pouvez vous référer à tous les messages concernant ces récits en cours, ainsi qu'à ceux qui ne concernent que le projet littéraire proprement dit.
Je ne le répèterai jamais assez : ce blogue est intégralement archivé.

1 L'acquéreur de briquets 591 pages
2 La sphère des immortels 586
3 Les enfants nés-morts 468
4 Les amants miroirs 263
5 The chichougn 259
6 Textes pour oeuvres de Véronique Lafont 254
7 L'acheteur d'allumettes II 166
8 Chroniques de Montoulbe 159
9 Demain le ciel sera orange 146
10 La chute de l'empire 135
11 L'épileptoïde 129
12 Le sourire de ma boulangère 107
13 La folie des trisantesmes 105
14 Dicomots 105

Ce projet approche de son terme, dans sa partie officielle.
Soyez heureux

mercredi 8 décembre 2010

L'année où tout a commencé

Depuis 369 jours, je parle d'écriture avec plus ou moins de régularité. Certes, il m'arrive fréquemment d'évoquer mes fractures et mes parties de dog-football, mais mon propos principal demeure l'écriture avant tout.
Moi qui fais toutes les deux semaines le compte du nombre de pages que j'ai écrites, j'ai retrouvé un document de 2006 qui m'a beaucoup ému :
Il s'agit de mon premier décompte de l'année où je me suis "'autorisé à écrire pour de vrai".
Aucun des 14 récits en cours n'étaient commencé à l'exception d'un seul dont j'avais élaboré 8 pages (sûrement le synopsis et le chapitrage prévisionnel), et qui est actuellement terminé.

En voici le détail :
Poèmes-chansons - 103 pages
Chichougne - 48
Deuil impossible (dit aussi acheteur d'allumettes) - 46
Deuil impossible détourné - 28
Les enfants nés morts - 8
Scénario Peur Verte - 5

Total 238 pages

Il s'agit donc de mes débuts dans l'activité d'auteur. J'avais oublié ce petit fichier au nom peu évocateur et qui a un peu plus de quatre ans.
L'avoir retrouvé m'émeut. Rien de comparable avec le dernier décompte, l'important est de constater qu'il y a eu un commencement et que tout s'est emballé depuis. Avant 2006, j'étais vaguement poète à mes heures.
Aujourd'hui, je suis... content.

Soyez heureux

mardi 7 décembre 2010

tout va, tout va bien

Bonne nouvelle, je ne suis pas malade, j'ai juste un petit coup de fatigue dû au fait que j'ai été immobilisé pour la première fois depuis bien longtemps.
Autre bonne nouvelle, je peux à nouveau écrire des deux mains. Mon clavier va à nouveau trembler !

Soyez heureux, tous autant que vous passez par ici.

lundi 6 décembre 2010

Que faire d'un enfant surdoué ?

Quand j'étais (très) petit, mes parents m'ont fait aimer les Beatles et Simon and Garfunkel à la faveur du lecteur de cassettes de la voiture.
Bien entendu, c'est par l'intermédiaire de leurs chansons que s'est faite mon initiation à l'anglais...
Mes parents étaient assez fiers de mes connaissances précoces et ont voulu en faire la démonstration à des amis proches lors d'un dîner chez nous. Je devais avoir... six ou sept ans, huit... (Maman, c'était quand ??)
Sur la platine, les Beatles chantaient.

Mon papa : Vous allez voir, il se débrouille déjà très bien !
L'ami homme : Ah, voyons cela... Tu comprends ce que dit cette chanson, Sébastien ?
Moi : Oui, elle dit "love love midou, youno aïe loviou"
L'ami homme : Très bien et ça veut dire quoi "love love me do you know I love you" ?
Moi (sûr de lui) : Ça veut dire "Nous vivons tous dans un sous-marin jaune" !!

Conclusion : Si vous avez un enfant surdoué, vérifiez d'abord ses réponses.
Si ça se trouve, il invente tout.

dimanche 5 décembre 2010

L'ombre au tableau et le rappel des faits

Au milieu de mes joies d'avoir traversé 2010 dans une frénésie d'écriture et d'élaboration de récits à venir, une seule chose me pèse vraiment : je ne suis toujours pas édité.
Si 2011 ne pourra sans doute pas ressembler à l'année en cours, je souhaite qu'elle s'en différencie d'abord par la parution de mes premiers romans, et pas forcément dans l'ordre chronologique d'écriture.

Tous les deux ou trois mois, je remets en avant les causes de l'existence et de la résistance de ce blogue. Plusieurs de mes nouveaux lecteurs n'ont sans doute pas eu l'occasion de remonter jusqu'à la source. Pour eux, et pour les plus anciens qui ont oublié l'épisode :
Revoici donc l'aventure d'un écriteur en webland !

Afin d'éclaircir le mystère de ma présence en ces murs électroniques et pour justifier mes posts les plus abscons, voici un petit retour sur les origines du mal... Suivez les liens et vous saurez tout :

Il y a presque un millénaire, je travaillais pour la science et sa gloire.

Mais la gloire scientifique n'étant que vanité, j'ai obéi au plus impérieux de mes appels intérieurs.

L'écriture l'a donc emporté sur la recherche, bien que je n'eusse pas définitivement abandonné cette dernière. Mais pour bien écrire il me fallait des trucs, car je souffre d'une forme amusante d'hyperactivité, qui m'oblige à faire plusieurs choses en même temps pour supporter de faire quelque chose. C'est pourquoi j'ai inventé le concept de poly-écriture, m'obligeant à élaborer beaucoup de récits simultanément pour mieux tous les terminer.

J'ai créé ce blogue pour "améliorer ma visibilité sur le web", ainsi que me le conseillait une professionnelle des Arts, et de fil en aiguille j'ai transformé l'écriture simultanée de 14 récits en un véritable projet littéraire, lequel a été retenu pour appel à souscription, et a rencontré le succès espéré. Auparavant, j'avais finalisé l'écriture de quatre récits, dont trois romans, que je propose depuis plus d'un an aux éditeurs. Des extraits et des résumés tels que celui-ci en sont donnés çà et là sur le verbe au vert.

Afin que tout le monde sache où en est mon projet, je fais un point précis tous les 14 jours, le dernier ayant été fait le 30 septembre dernier. On y trouve le classement des 14 récits en cours avec le nombre de pages déjà écrites pour chacun. Ce classement permet en outre d'aller consulter la fiche individuelle de présentation des 14, avec titre, genre, synopsis et historique.
Depuis quelques semaines, j'apprécie de raconter des histoires qui sortent du cadre de mes activités littéraires. Le blogue, après un an et un jour d'existence, va bientôt sortir du carcan contraignant et exaltant du projet des 14 récits. Il ne faudra plus en parler sous cette forme, mais considérer que chaque récit et roman existe par lui-même et a vocation à être lu.
Car, j'en suis sûr, beaucoup d'entre vous attendent et espèrent comme moi ce "déblocage éditorial" !

Soyez heureux.

samedi 4 décembre 2010

Happy birthday to you, my green verb !

Le premier blogue de ma vie a tout juste un an, comme moi.
Suis-je heureux de son existence, de son contenu, de son évolution, de son impact, de ses perspectives ?...
Incontestablement, oui.

Et merci à vous tous d'être venus et de continuer à venir. De tous les plaisirs que me procure ce blogue, celui d'être lu et d'échanger avec vous est de loin le plus agréable :))

Il y aurait mieux et plus long à dire, mais ce sera pour plus tard.
En attendant, mon cher verbe au vert exceptionnellement tout blanc, je te souhaite le plus gelé des anniversaires.

"En attendant, mon cher verbe,
je te souhaite le plus blanc et le plus gelé des anniversaires."

vendredi 3 décembre 2010

"Tu vas payer, gredin !"

Quand le plus petit lévrier du monde a faim, il peut s'attaquer à des molosses trois fois plus lourds que lui.
Ces molosses ont en général comme mission de ne pas dévorer le plus petit lévrier du monde.

La preuve en images, parce que je prends goût à la vidéo en ligne, dans le bon sens cette fois :))


jeudi 2 décembre 2010

Période de sevrage

Déjà deux semaines sans écrire... à l'exception de quelques messages de blogue et de quelques commentaires ici et là.
C'est une situation nouvelle pour moi et je ne vous cache pas qu'il me tarde un peu de "retourner aux affaires".

Cependant, l'activité de relecture me convient aussi très bien, c'est d'ailleurs une des trois raisons majeures pour lesquelles j'écris, je l'avoue : dans le but de me relire.

En attendant mieux, je vous invite à découvrir le message d'hier dans lequel j'invente une nouvelle manière de me faire remarquer sur le Net.
Entendez par là que contrairement à la plupart de mes contemporains qui se filment quotidiennement, j'ai mis en ligne la première vidéo me représentant !
Apparemment, elle n'amuse pas que moi...

Soyez heureux.

mercredi 1 décembre 2010

Mais qu'est-ce qui tombe et fond après ??

Hier, vous avez été formidablement nombreux à "jouer" en proposant des réponses fort pertinentes à une question bien innocente dont je rappelle le contenu :

Qu'est-ce qui est blanc, qui tombe en flocons et qui recouvre le sol avant de fondre un jour ou l'autre ?

Vous m'avez proposé dans l'ordre :
- Je ne sais pas
- La neige (facile)
- La neize (fazile)
- Le sucre glace parce que pas la purée en flocons
- Un cycliste en polaire pluchante qui choit dans la neige
- Du sel
- Des flocons d'avoine au petit déjeuner

La bonne réponse, si tant était qu'il y en eût une, était le blanc d'œuf battu en neige par un malheureux fracturé du surnumérus de l'épaule gauche.
La preuve en vidéo (s'il vous plaît) avec le blessé dans le rôle du blessé, madame dans le rôle du filmeur et des flocons de polystyrène dans le rôle du blanc d'œuf, parce que vu le temps qu'il fait c'est pas le moment de gâcher de la vraie nourriture...

Ah, j'oubliais ! La vidéo est penchée pour des raisons qui m'échappent. L'appareil l'a téléchargée comme cela et je n'arrive pas à la redresser.
Ce n'est toutefois pas un problème : veuillez tourner votre écran de 90° dans le bon sens.