mardi 23 décembre 2014

C'est quand un heureux creux se comble qu'on découvre que c'était un creux

Une période de quatre ans s'achève. Quatre ans où il a fallu mettre de côté l'écriture, les blogues, les livres, beaucoup de choses...
Quatre années passionnantes et éprouvantes, pour un métier unique et rare, pour une cause, pour une équipe qui se désagrège parce qu'elle ne peut pas être gardée, mais qui renaît par le courage et la volonté de ceux qui restent.
Quatre années qui sont venues briser un élan en en créant un autre, qui lui-même se retrouve brisé au moment où se recrée le premier.

Je ne sais ce qui se serait passé si je n'avais pas répondu à l'appel au retour à mes premières amours professionnelles. L'inconnu, les difficultés... Je ne sais.
J'ai appris au contraire à être patient, à voir plus loin, à me faire confiance. J'ai appris à faire taire un idéal au nom d'une mission. J'ai appris à souffler sur les braises étouffées.

Je reviens. L'écriture me manquait trop, cela devenait douloureux...
Et pourtant, pendant ces quatre ans, j'ai exercé un des plus beaux métiers qui soient, un métier rare et précieux que nous sommes bien peu à pouvoir exercer en ce monde. Le privilège de la douleur. Faire ce qu'on aime est donc un sacrifice dès lors qu'on délaisse l'essentiel.

Je reviens. Et passé le choc du retour, je pourrai enfin raconter, relater... et montrer !

7 commentaires:

  1. Raconte, Seb, raconte... c'est bien de te retrouver...

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    1. Merci bien :-)
      Je vais me remettre tout doucement et sûrement au(x) récit(s), tu vas voir. Je suis content de vous retrouver aussi.

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  2. Réponses
    1. Une bonne chose pour moi aussi. Je suis content de lire des noms familiers qui me reviennent de loin :-)

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