mercredi 7 janvier 2015

Du rien

Difficile aujourd'hui d'avoir une pensée légère, une activité sereine ou même une once de joie.

Il reste le grand creux du monde sans sens. L'image de l'humanité insignifiante. L'homme n'est rien, l'homme ne va nulle part. S'il est un dieu au-delà de nos misères, il se moque nécessairement de nous. Le contraire n'est pas accessible à ma raison.
Je le savais déjà, je crois, que nos vies sont ridicules.

C'est peut-être pour cela que je veux poursuivre, inventer, persister.
Dans la douleur et peut-être sans.
Créer, être mon propre artiste, avoir un langage qui est le mien, ne réaliser que cette prouesse insensée qui est de vouloir faire quelque chose avant le néant.

C'est mon devoir. C'est mon seul pouvoir.

1 commentaire:

  1. Il faut continuer... arrêter serait donner raison aux cons criminels....

    Cabu, il était collégien amoureux de la fille du dirlo au temps de Pilote, quand j'étais à l'école...
    Et puis il s'est marié et il a eu un beauf'... moi aussi
    C'était mon grand frère, Cabu...
    Il n'avait pas vocation à être un héros; ça l'aurait fait rigoler et maintenant, nous autres on pleure
    dure journée!

    RépondreSupprimer

Il est interdit de sortir de cette page sans commenter, sauf si vous décidez le contraire...