La question est cruciale (et d'actualité).
Mais je ne transige pas avec mes principes. En leur nom, j'ai fait une année de doctorat de plus que prévu. Il vaut mieux abandonner ce qu'on ne fera que mal.
Heureusement, l'enthousiasme est dans mon camp et c'est avec lui que je finirai ce que j'ai entrepris dans les temps et sans rien bâcler.
Bref, pour ne pas illustrer mon propos, voici un vieux poème de séduction directe :
TENTATION
L’artiste du monstrueux admirable
Ou de l’admirable monstrueux
Ou du merveilleux abominable
Ou de l’abominable merveilleux.
De l’art elle me donne à aimer,
A réfléchir, à me pencher
Sur d’autres toiles
Moins tape-à-l’œil,
De la substantielle moelle
Qui m’frappe à l’œil.
Des paysages constamment m’éblouissent,
Des visages passagers m’attendrissent ;
Lové dans le bouclier-
cerf-volant,
Dans l’arc-en-ciel
Pour cerveau lent,
Je m’alanguis dans ses couleurs,
J’enterre tristesse, j’enterre malheur,
Admirez-la comme une caresse,
C’est ma comtesse, mon feu-follet,
Ma pharaonne, mon phare, mon cas,
Car phare n’a homme,
Qui tient la pomme
Et me la tend à bout de bras
Pour que j’la mange au temps mauvais,
C’lui qui m’attend…
Là où je vais.
shaton, 2002
2002 ?!... ouh la la... hééé oui !! ;-))
RépondreSupprimerBé oui ;-)))
RépondreSupprimerJ'aime bien le poème Shaton.
RépondreSupprimerPar contre, je ne suis pas tout à fait d'accord avec abandonner se qu'on sait que l'on fera mal.L'expérience, la pratique... ça nous fait apprendre... non? À moins que j'aille mal interprété tout ça :)
Attention à toi! Et bonne journée!
Bonjour Jane, et merci pour ton petit mot :))
RépondreSupprimerEffectivement, je ne me suis pas bien exprimé. J'aurais mieux fait d'écrire : "Si je sais que je le ferai mal, je ne le COMMENCE pas."
J'ai beaucoup appris de mes échecs au demeurant.
Tu avais raison :))
Bonne fin de semaine,
sébastien