Il y a quelques jours, ma douce et moi avons exposé dans le cadre du fantastique Festival du Lin, manifestation annuelle qui animait pour la 21ème année le Pays de Dun, petit territoire appartenant au pays de Caux, lui-même entité de la Haute-Normandie.
La beauté des lieux, la sympathie et l'efficacité des organisateurs (230 bénévoles !) ainsi que la participation massive de visiteurs passionnés de fil ont fait de notre séjour un enchantement. Une constatation intéressante : malgré les conditions atmosphériques carrément find'automnales, les Hauts-Normands sont des gens qui sortent quand ils ont décidé de sortir !
La beauté des lieux, la sympathie et l'efficacité des organisateurs (230 bénévoles !) ainsi que la participation massive de visiteurs passionnés de fil ont fait de notre séjour un enchantement. Une constatation intéressante : malgré les conditions atmosphériques carrément find'automnales, les Hauts-Normands sont des gens qui sortent quand ils ont décidé de sortir !
Outre le succès rencontré par les Créatures Consolantes de Véronique et par nos livres-objets, mon roman et les Rimotises ont également beaucoup intéressé de façon tout à fait inattendue.
Les conditions d'hébergement étaient, osons le mot, "indécentes" puisque nous avons été logés dans le château auquel appartient la chapelle dans laquelle nous exposions. Ce qui devait être un "studio" était en réalité une aile du château de quelques centaines de mètres carrés entièrement aménagée. Nos petits lévriers et nous-mêmes avons pris cela comme des vacances rares et précieuses. Devant la fenêtre de la salle de bains, grande comme une salle de bal, nous pouvions admirer une jument baie de fort beau port.
Quelques images de l'endroit et de l'exposition pour vous montrer qu'on
ne se moque point des artistes dans ce haut lieu du lin, matière noble
et belle, peu gourmande en eau et en produits chimiques, qui donne des
fibres de qualité exceptionnelle :
Les Créatures Consolantes comme chez elles,
recueillies mais facétieuses,
posées sur des châssis montés sur des prie-Dieu
et recouverts de draps de lin monogrammés
L'entrée de la chapelle avec l'affiche de l'exposition :
la jolie fleur de lin bleue.
Shaton fier et heureux dans sa chemise de lin blanc "toute neuve",
achetée le matin-même à la friperie de Sotteville-sur-Mer,
devant l'hibou-livre
et une partie des autres œuvres en perspective
Une vue depuis l'autel,
les Créatures Consolantes devant les livres-objets,
la disposition générale rappelant une nef.
Petite pause des héros sous les falaises du pays de Caux,
à Sotteville-sur-mer.
Le vent, les galets et la marée apeurent les petits lévriers...
En face de l'hibou-livre,
le fameux "faon de poème",
vedette de l'exposition grâce à son sourire,
son allure... et sa position juste derrière l'entrée
La belle jument
que l'on admire depuis la fenêtre de la salle de bains
L'espace de quelques jours,
se croire le Maître du château
avec ses petits lévriers fort aristocratiques
Une cuisine aux dimensions modestes...
à peine 6 mètres sous plafond pour une surface de 50 mètres carrés
La maîtresse de chapelle s'enfonce dans les galets
et rit de voir son exposition si belle dans ce blogue-miroir :-)
Un grand merci au couple de gardiens du château et aux châtelains eux-mêmes pour leur accueil, leur générosité et leur gentillesse. Notre affection également vers tous nos (nouveaux) amis cauchois. L'année prochaine, nous ferons en sorte de revenir (en simples visiteurs, hélas...) pour profiter à nouveau de cette sympathie généralisée.
Comme le dit le dicton inscrit sur le fronton de notre maison : "Il y a peut-être des imbéciles partout, mais nous n'en rencontrons jamais."
Je viens te dire bonjour mais dés que possible je repasse te lire bise
RépondreSupprimerMerci France. Un bon jour et une bise pour toi.
SupprimerC'est la vie de château! j'aimerais bien me faire consoler par les Créatures en particulier du mauvais souvenir que je garde des cailloux des "plages" du Pays de Eaux....Biz.
RépondreSupprimerHeureusement, les cailloux y sont ronds...
SupprimerJe comprends néanmoins, surtout moi qui suis consolé chaque jour par les créatures consolantes qui ne sont ni exposées ni vendues...
Superbe, cela me rappelle ma jeunesse enfuie. Rendons quand même justice à l'aiguille (Festival du lin ET de l'aiguille), Etretat n'est qu'à quelques tresses !
RépondreSupprimerBien vu, Laurent. J'écris partout que c'est "le festival du lin" et j'oublie l'aiguille !
SupprimerAmitiés,
s.
Très très beau ! Magnifique lieu d'exposition, dans lequel les créatures consolantes s'intègrent à la perfection. Bravo les amis !
RépondreSupprimerMerci cher Jean-Luc. Tout était tellement... évident, j'en tremble encore d'émotion en y repensant (et j'en rêve la nuit, je devrais raconter un de ces rêves d'ailleurs).
SupprimerUn endroit superbe, un peu magique pour une jolie exposition. Un air de vacance de rêve.
RépondreSupprimerBises d'Amélie, la vosgienne.
"Un peu magique", c'était pile ça :-)
SupprimerBises à toi.
Quelle classe !
RépondreSupprimerJ'adore les livres objets. La première fois que j'en ai vu, c'était à Londres. J'étais sur le c.
Une expo à Bâle, commentée sur le blog... il y a un ou deux ans. Le temps passe si vite.
Hé ! La chemise n'est pas flambante neuve ! Elle a déjà été habitée.
Ca fait plaisir de voir une amatrice :-) C'est vrai qu'à Bâle l'art est très honoré.
SupprimerLa chemise a été achetée dans une friperie du lin d'occasion :-)
Nous avons aussi en Suisse, un endroit qui s'appelle Caux. L'hôtel, d'où une vue magnifique plonge sur le lac Léman, appartenait à ma grand mère. Maintenant, cela fait bien des années, au Réarmement moral. Pendant la guerre, cette grande Dame, recevait des réfugiés Français. Je me rappelle d'un couple que nous allions voir à Evian, une fois la guerre finie. Nous profitions du voyage en bateau, une fête pour les enfants, pour acheter des souliers pour les trois filles. Nous devions les porter et frotter les semelles sur le macadam pour que ces chaussures aient l'air * usées *. Tu parles, les douaniers n'étaient pas dupes, mais nous passions la douane sans encombre, avec une petite émotion ! Les chaussures étaient bien *meilleure marché* en France.
RépondreSupprimerC'est fou ce qu'un mot peut évoquer de souvenirs.
Oui, et c'est sympa de les lire. J'aime aussi la région que vous évoquez.
SupprimerJ'apprécie beaucoup le lin, chic, même froissé ! Agréable à porter par les grandes chaleurs.
RépondreSupprimerCette fois, je m'éclipse.
A bientôt !
SupprimerTout ceci est très bien. Bravo pour tous ces travaux Sébastien. Il ne reste plus qu'à espérer que tout ceci puisse continuer.
RépondreSupprimerMerci Alexandre. Nous mettons tout notre cœur à la continuation ;-)
SupprimerHello Seb ! magnifique lieu, expo , tu dois garder des souvenirs inoubliables ! biz
RépondreSupprimerPour l'éternité ;-)
SupprimerMerci.
Bravo pour cette expo qui allait si bien dans ce lieu et contente que vous ayez apprécié "notre "pays de Caux ! Au plaisir d'une prochaine rencontre
RépondreSupprimerLes visiteurs et les organisateurs nous ont bien aidés à rendre ce séjour inoubliable ;-)
SupprimerAu revoir de même !