Huitième et dernier épisode du feuilleton extrait d'un chapitre de l'acheteur d'allumettes 2, écrit il y a longtemps et qui ressemble étrangement à mon présent, toutes proportions gardées et toutes choses inégales par ailleurs dans un monde parfait, le héros étant aussi éloigné de moi que le chemin qu'il prend pour réintégrer sa vie d'avant.
La prochaine fois, je vous raconterai la "vraie histoire", ce qui m'est réellement arrivé trois ans après l'écriture de ce chapitre.
S'il y en a parmi vous qui insistent, je posterai la suite des aventures de ce farceur de Pierre.
Dans l'épisode 1, Pierre rentre chez lui.
Dans l'épisode 2, il retourne sur son ancien lieu de travail.
Dans l'épisode 3, il est accueilli avec effusion par des collègues avec lesquels il ne s'est pas toujours bien entendu.
Dans l'épisode 4, il raconte ses aventures et annonce son désir de retravailler là à une des personnes présentes.
Dans l'épisode 5, il se retrouve dans le bureau du directeur pour essayer de se faire réembaucher.
Dans l'épisode 6, il croit comprendre qu'il ne sera pas réembauché.
Dans l'épisode 7, on lui propose une solution intermédiaire qu'il accepte
Voici le huitième volet de ce retour...
Quand l'auto-fiction dépasse la réalité
PARTiE 8
(...)
“Tu travailleras à ton compte. Nous pourrons te confier un certain nombre de missions... mais avec tes compétences et ton vécu tu devrais trouver d'autres clients, parce que nous ne pourrons probablement pas t'offrir de temps plein.”
Par faiblesse, par nécessité ou encore parce que c'était la solution de facilité, je lui ai dit oui. Mais en acceptant le deal, j'avais conscience que je couperais le cordon plus vite que prévu.
Je suis quand même pénible. Je m'humilie pour qu'on me réintègre et, dès que ça fonctionne, j'essaie de me dérober à nouveau...
La Lorraine ne m'a dit ni merde ni va-t'en. Aucun loup ne m'y a tourné le dos et je n'y ai perdu que quelques amis qui ne tenaient déjà plus qu'à un fil. Mes parents ont été les premiers à ouvrir les bras. Rien d'extraordinaire à cela, d'autant plus qu'ils furent venus me voir à Thérens. Au moins le gentil fils ne les a pas abandonnés.
Dans les autres sphères de ce monde, des rencontres majeures m'attendent. Dans un bureau encombré de fines volutes et d'une lourde odeur de cubains, un homme gère par contumace les publications de mon double. Il serait courtois d'aller l'encourager à continuer de le faire, d'autant plus qu'il prétendait avoir « de bonnes nouvelles » pour moi.
(...)
L'acheteur d'allumettes II, chapitre 2, retour à la source, Sébastien Haton
Bon, en gros...il nous faut le livre pour en savoir un peu plus!! ;-)
RépondreSupprimerparce que là,tu m'as laissé sur ma fin...euh faim! ...enfin j'sais plus :-))
Ouaip, j'ai un peu poussé le bouchon du chapitre trop loin...
RépondreSupprimerLe pire, c'est qu'il s'agit d'un extrait du tome II et que le tome I n'est pas encore paru !
Ça va finir en tiré à part, c'est moué qu'te l'dis !!