C'est étrange, une idée de roman.
Quand on demande à un écrivain "Comment choisissez-vous le thème de vos romans ?", les réponses peuvent être variées, parfois banales, souvent stupéfiantes.
En ce qui concerne le récit du jour, il s'agit d'une réaction inconsciente au recyclage des médicaments non utilisés, qu'en France on appelait le réseau Cyclamed. La déformation du nom d'une autre fleur m'est venue immédiatement : chrysantème est devenu Trisantesmes, acronyme de TRI SANitaire de TES MEDicaments.
A partir de cette saugrenuïté, j'ai élaboré une monde futur très proche dans lequel les libertés sont tellement encadrées qu'elles ont disparu au profit d'un despotisme, dit éclairé par les despotes eux-mêmes. Le réseau Trisantesmes est le fil rouge du roman et sert de point d'ancrage à une dénonciation par mes soins de ce que notre monde peut devenir si nous nous contentons de l'observer sans agir.
Les OGM, le story telling, le trafic de médicaments, les abus de pouvoir, l'atteinte à la liberté de la presse, l'ultra-sécurité sont au cœur d'un thriller où se côtoient jeunes idéalistes et monde politique sans pitié.
TITRE : La folie des Trisantesmes
GENRE : politico-onirique qui dénonce !
SYNOPSIS COURT : dans un monde très légèrement futuriste, des gens meurent de médicaments plus que de maladie. Un jeune journaliste enquête pendant que sa cousine combat le système. La concomitance avec l'affaire du mediator n'est que pure coïncidence.
AVANCEMENT-Bilan : L'essentiel est dans la machine. Il reste à étoffer l'objet et à lui donner un fin plus crédible que "les méchants ont perdu, les gentils ont gagné". Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, les fins heureuses sont souvent plus difficiles à écrire que les fins tragiques.
Pour le volume, il s'agit d'un roman court ou d'une longue nouvelle, selon le point de vue adopté. 110 pages environ, cela devrait peu varier après révision et cela me satisfait.
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