Je suis une sorte de cinéphile.
Pour autant, il est rare que je reste cloué à mon siège durant un film entier.
Ce fut le cas hier soir, nous avons regardé ce magnifique long métrage à la télévision : Disc...
Non, pas celui-ci, l'autre : Deux jours à tuer réalisé par Jean Becker, avec Albert Dupontel (magnifique).
Des amis à moi m'avaient dit "toi tu aimerais ce film" et ils avaient raison. Ils m'avaient même raconté la fin mais cela n'a en rien gâché mon plaisir car j'avais deviné la fin rien qu'en regardant la bande-annonce l'année de sa sortie.
Une première heure de jeu de massacre étonnamment bien joué et une deuxième partie plus courte, très douce, très triste aussi car on sent monter en nous la révélation de l'inéluctable issue...
C'est une œuvre qui me touche à plus d'un titre : Je sais ce que c'est que d'essayer de dégoûter les autres de soi afin qu'ils ne nous regrettent pas. C'était il y a très longtemps et je pensais qu'il me suffisait d'être odieux pour que les autres ne m'aiment plus. Par grand bonheur, j'ai retrouvé joie de vivre et amour des autres avant de me perdre.
Et puis la thématique de l'homme qui disparaît est l'objet de mon premier roman, "l'acheteur d'allumettes". Ces éléments, ajoutés au jeu exceptionnel d'acteurs que j'aime tant comme Albert, Marie-Josée et Pierre, font de "deux jours à tuer" un nouveau bijou dans ma filmographie idéale aux côtés de Brazil, eternal sunshine..., ne le dis à personne et bien d'autres.
Un jour, je songerai à en faire un liste un peu plus fournie.
Soyez heureux.
nous avons regarder le même...moi aussi ,je connaissais l'issue pour la simple raison que je suis une inconditionelle de la chanson interprétée pas regiani(si tu parcours les archives de mon blog,elle fait partie d'une publication!) et évidemment impossible de retenir mes larmes à chaque instant musical accompagnant cette ode à la vie...j'ai tout adoré et je me suis couchée réconciliée avec moi même...je suis contente que tu en parles ici...
RépondreSupprimerMERCI DE TON COMPLIMENT? et j'ai regardé le film hier j'ai tourné dedans une scène avec dupontel mais qui n'a pas été monté c'était dans le bistrot
RépondreSupprimerun peu contact comme il a eu avec le chien
je ne connaissais pas l'histoire quand je n'ai qu'une scéne je ne m'attache pas au film mais quand j'ai l'occasion de le voir surtout avec cet acteur qui joue remarquablement bien
je t'embrasse sb haton
et je partage ton avis un bijou
RépondreSupprimerAh bon, tu n'es plus odieux ? Quel dommage !
RépondreSupprimerHello Flo, je suis d'autant plus content d'en parler ici que toi et quelques autres partagez mon émotion :))
RépondreSupprimerPar ailleurs, je suis de plus en plus fan des chansons de Serge Reggiani. Mes parents m'ont initié très tôt à Brel, Brassens, Ferré, Ferrat et cie, mais jamais un mot sur Reggiani. Je crois qu'ils ne le connaissent pas...
Frankie, je suis d'autant plus heureux et honoré d'accueillir en mes murs de blogue quelqu'un qui a tourné avec Albert Dupontel pour un film aussi magnifique (même si scène coupée au montage) :))
Bises
Anonyme, c'est exact, mais c'est un processus narratif assez banal qui est très bien décrit en première année de lettres modernes.
RépondreSupprimerJ'exprimais surtout ma surprise. Je ne t'ai jamais connu odieux, mon shaton. Ou alors, je l'étais tout autant que toi.
RépondreSupprimerSi, j'ai été odieux il y a très longtemps, mon écureuil.
RépondreSupprimerJe me souviens, mon écureuil, c'était en 1989, puis en 1991 (deux fois), en 1996, en 2001 (deux fois aussi) et plusieurs fois depuis.
Tout dépend du sens de l'adjectif. Et tout dépend de quel dictionnaire on le tire.
Le sobriquet d'écureuil me va bien mal, vieux loup...
RépondreSupprimerPour 1989 et 1991, je ne sais pas. Mais pour 1996, je me souviens plutôt d'un joyeux compagnon, d'un ami sincère et d'un remarquable chanteur de rue.
(Je vais finir par me vexer de ne pas être encore démasqué !)
Oui mais il faut le dire !
RépondreSupprimerMoi j'étais prêt à te traiter comme un vulgaire troll en me montrant odieux ! Et voilà que tu me qualifies de "joyeux compagnon et d'ami sincère de 1996" ! (pour le "remarquable chanteur de rue", tu dois confondre avec l'autre type)
D'après la description, je ne connais que deux personnes pouvant se cacher derrière ce masque immonde de l'anonymat rampant et gélatineux !
Et pour ces deux personnes, ma maison est ouverte et mon cœur d'ami intact :))
Comme quoi, sur le Net tout est question d'interprétation. Même moi, je me fais piéger par les impulsions...
Vil impulsif, va !
RépondreSupprimerAnonyme Ami girondin collectionneur de peintures ??!
RépondreSupprimerAmi suisse ??
Oooopsss, voilà que je mets mon grain de sel !...
Attention, Véro, s'il n'est aucun de ces deux-là, il ne nous parlera plus jamais !!
RépondreSupprimerMarie-Josée Croze ? tu savais que c'est une québécoise qui c'est fait connaître par les Invasions Barbares d'arcand.
RépondreSupprimerMais je ne connais pas le film dont tu parles, mais tu me donnes le goût de le connaitre par contre !
Tu as raison, "notre"' Anonyme boude ! ;-/
RépondreSupprimerOui Eléonore, je l'avais d'ailleurs trouvée magnifique dans ce film, dans un rôle pas facile. Depuis, elle joue beaucoup en France, en particulier dans de très bons films. Celui-ci vaut vraiment le coup :))
RépondreSupprimerMais non, Véro, il est allé causer sur un autre message !